A fin (yda tout jamais de siecle en siecle vive La parfaite amitie que Ronsard vous portoit, Comme vostre leautl la raison luy ostoit, Comme vous enclaisnie^sa lilerte captive; Afin que d'dge en age & nos nepveux arrive Que toute dans mon sang vostre Jigure estoit, Et que rien sinon vous mon cceur ne souhaittoit, Je vousjais un present de ceste sempervive. Elle vit longuement en sa jeune verdeur; Long temps aprls la mort je vousferay revivre, Tant peut le docte soin d'un gentil serviteur) Qui veut en vous servant toutes vertus ensuivre. Vous vivrez^ et croistre^ comme Laure en grandeur^ Au moins tant qut vivront les plumes et le livre. I3z